LAVELANET
Dans le cadre d’une convention culture-territoire avec la DRAC Occitanie, la ville de Lavelanet à invité le GdRA pour résider en ses lieux, à la découverte de personnes, vers des formes possibles. Les Pays d'Olmes s'ouvrent à l'enquête. La pièce et l'installation qui en découlent s'appellent LAVELANET.
Suites à des rencontres, ateliers, entretiens et tournages, LAVELANET joue un théâtre de la personne issu de récits de Lavelanétien.ne.s. Comment se transforme un pays sous l’effet de l’industrialisation et de sa fin ? Quelles sont les inventions et les résiliences qui peuvent en finir avec l’apocalypse joyeuse et le traumatisme ? Sans prétendre apporter de réponses à ces questions, LAVELANET, à travers l’écriture d’un texte, donne la parole à des Lavelanétien.ne.s divers.es et pluriel.le.s qui ont vécu et vivent ces temps de mutations.
"Un lundi pluvieux à Lavelanet tu filmes des rues vides, des maisons en vente, une agence immobilière, un hôtel abandonné, des places sans passage, des magasins fermés. Ce premier jour tu vois peu de monde. La moindre entrée-sortie dans ton cadre fait un événement important. Tu vois plus de voiture en mouvement ou garées que d’humains ce jour là. Trempé tu rentres à l’hôtel restaurant. Il ferme entre 14h et 19h. Il est vide. Il est 17h30. Tu es seul dans l’hôtel. Tu es seul dans le restaurant. Tu filmes le rideau fermé de l’intérieur. La salle de restaurant est ancienne. Tu es bien. Tu aimes déjà Lavelanet."
LA DEPECHE DU MIDI | 2016 |
"la parole donnée aux habitants"
“La salle du Marché-Couvert a accueilli la compagnie toulousaine GdRA pour la restitution de son projet culturel de territoire dans le cadre de la convention de territoire signée avec la DRAC, le département et la mairie. Suite à des rencontres, entretiens et tournages de films réalisés à Lavelanet et aux alentours, le GdRA a créé «LAVELANET», un spectacle pluridisciplinaire à la croisée des arts vivants et des arts du documentaire filmé, placé au cœur d’un dispositif vidéo composé de six écrans géants sur lesquels ont été projeté les témoignages des personnes-ressources, images de la ville et de ses alentours. […] Le public s’est laissé emporter dans l’univers du GdRA et a vécu d’intenses moments avec les artistes, qui ont su transmettre toute leur sensibilité et leur profonde humanité, tout en lui offrant la beauté de leurs performances.”