Membres & Collaborateurs

Chloé Beillevaire

Née en 1989 en France, Chloé Beillevaire se forme d’abord au Conservatoire de Lille en danse contemporaine et classique et poursuit en 2008 son apprentissage au C.N.S.M.D de Lyon. En 2011, elle commence sa carrière d’interprète au sein des compagnies Ando – Davy Brun, Artopie – Santucci Saillot, DIEM Dance Image – Yutaka Nakata, Groupe Noces – Florence Bernad, Poetic Punkers – Natalia Vallebona, Olivier Dubois – Ballet du Nord. Elle intègre en 2013 la compagnie bruxelloise Ultima Vez – Wim Wandekeybus pour deux créations. Elle fait ses débuts en tant que chorégraphe en montant la compagnie Nosaltrès en 2013. Elle élabore avec Maily Nguyen un premier duo, puis la vid.o-danse Cathedra, évolution nocturne d’un corps nu et décharné dans la forêt de Soigne. Elles sont invitées en 2014 à Marseille par l’association Eklektikos pour présenter une pièce chorégraphique mobile dans le cadre de théâtre en appartement. Depuis 2015, elle travaille sur différents projets avec Natalia Vallebona, notamment une nouvelle création, The Shadow of the South dont une première étape de travail est présentée au Garage29 en février 2017 dans le cadre de Brussels Dance.

Bénédicte Le Lamer

Après une maîtrise de lettres modernes à Paris-Nanterre, elle entre à l’Ecole du Théâtre national de Bretagne. En 2002 elle crée avec Camille Boitel la Compagnie Lamereboitel pour L’Homme de Hus au Théâtre de la Cité internationale. Elle travaille auprès de Claude Régy pour Carnet d’un disparu de Janacek ; Variations sur la mort de Fosse ; Homme sans but de Lygre. Elle oeuvre aussi avec Yves-Noel Genod, Alexis Forestier, Lazare, Hubert Colas, Magali Montoya et Gildas Milin. Elle co-dirige avec Pascal Kirsch, la cie PeQuod, au sein de laquelle plusieurs spectacles sont créés : Tombée du Jour ; Mensch d’après Woyzeck de Büchner ; Guardamunt d’après les Cahiers de Nijinski ; Et Hommes et pas de Vittorini. Elle fonde en 2016 l’Association b&n avec Nathan Frey-ermuth et met en scène L’Inconsolable/Oratorio Pavese en 2018 au festival Etrange Cargo à la Ménagerie de Verre.

Nicolas Pradal

Nicolas Pradal est réalisateur, opérateur vidéo, médiateur, auteur. Après un premier projet en Australie avec les aborigènes, il commence en 2009 les repérages de son nouveau film situé en Guyane Française. Les fortes relations construites avec une famille Amérindienne Wayana, le font revenir régulièrement dans le village. Il réalise en 2016 et 2017 plusieurs films sur les Wayana de Guyane dont Anuktatöp, largement montré par les festivals en France.

Lizo James

Il est membre du ZIP ZAP Circus School au Cap en Afrique du Sud. Il a grandit dans le Township Khayelitsha de Cape Town et devient interprète de cirque dès l’âge de 11 ans. En tant que membre de l’école du Zip Zap, il joue un duo acrobatique et clownesque dans de nombreux festivals à travers le monde, vers des esthétiques plutôt traditionnelles se voulant adressées au grand public.
Lizo multiplie les disciplines et les compétences de jeu et de cirque depuis son enfance. Il travaille particulièrement le rapport entre l’acrobatie théâtralisée et l’acrobatie dansée, et s’intéresse en cela à la scène contemporaine. Il chante et joue de plusieurs instruments de musique : tambours, percussions corporelles, Gumboot. En parallèle de sa vie d’artiste, il s’investit au Zip Zap Project en lien avec les enfants atteint dès la naissance du VIH positif. Il aime transmettre et aider les jeunes de sa communauté à survivre dans les townships dont il dit qu’ils restent encore un monde de violence et d’intolérance.
 
Vers le site du Zip Zap Circus school

Maheriniaina Pierre Ranaivoson

Né en 1986, il est performer et professeur au Chapitô Metisy, école issue de
la compagnie l’Aléa des Possibles d’Antananarivo à Madagascar. Il fait parti des piliers de la création de cette école de cirque social. Enfant, il s’est formé au préalable dans les rues alors qu’il y faisait des joutes acrobatiques. Maheriniaina n’a pas de discipline de cirque particulière : en l’air ou au sol, il aime adapter son corps aux jeux de l’espace. Il apprécie particulièrement la danse contemporaine et connaît bien les traditions musicales, rituelles et dansées des Merinas de Madagascar dont il est membre. Il a créé avec la compagnie l’Aléa des Possibles un premier spectacle de cirque en lien avec ses racines malgaches. Le spectacle fut programmé en 2011 et 2012 dans des festivals en France métropolitaine. Mahenniaina découvre alors le milieu professionnel français. Il participe également au projet de l’école en transmettant son savoir auprès des jeunes des rues afin de les accompagner vers un avenir meilleur.
 
Vers le site de l’Aléa des Possibles

Hélène Canaud

Née en 1987 à Manosque, France ; vit et travaille à Arles. Diplômée d’un BTS Photographie à Paris et de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles. Depuis son environnement immédiat jusque dans des voyages lointains et intimes, elle s’attache à travers le portrait photographique à traiter en profondeur de thématiques sociales et humaines. Son approche se bases sur la rencontre et la relation et tend à interroger notre rapport avec l’altérité ainsi que nos capacités empathiques et identificatoires. Depuis sa sortie de l’ENSP en 2012, elle participe à de nombreuses publications, expositions personnelles et collectives à Marseille, Arles, Avignon, avec le GdRA, Virgilio Sieni, le théâtre d’Arles, etc.
 
Vers le site d’Hélène Canaud

Pedro Theuriet

A la croisée du théâtre, de la musique et des différentes techniques de diffusion, prise de son et d’enregistrement liées au spectacle vivant ou aux musiques actuelles, Pedro Theuriet collabore avec de nombreux groupes, lieux, compagnies, labels : il est régisseur d’accueil son au CDN de Besançon et crée des univers musicaux pour Un château en Espagne depuis 2009 ; il règle et installe des systèmes de diffusion sonore pour ATES en 2008 et 2009 ; il est régisseur de création sonore pour Générik Vapeur ou Cartoun Sardine théâtre de 1999 à 2007 ; il est l’un des fondateurs actifs du label indépendant Cryptophyte ; il est formateur sur diverses consoles de son ou systèmes de diffusion. Avec le GdRA et depuis sa fondation en 2005 il participe pleinement à l’identité artistique du collectif en projetant, amplifiant, enregistrant, sonorisant, les sons de plateau, tantôt électriques et musicaux, tantôt acoustiques et textuels, filmiques, etc.

Sébastien Barrier

Comédien, artiste d’actions, bonimenteur, jongleur, il pratique aussi la musique et le fouet, le tout sans dissocier la parole du corps. Après de nombreuses expériences en compagnie, notamment au Phun, il vient au théâtre à travers sa lecture de la vie quotidienne qu’il éprouve dans la rue et en salle avec les spectacles de Ronan Tablantec, personnage lucide oscillant entre la fiction et la réalité. Il joue avec le langage, ses rythmes, ses mots, sa musicalité. Au sein du GdRA il développe un « jeu d’acteur » et un travail particulier sur la prosodie qu’il confronte à la justesse de personnages, d’histoires biographiques et collectives puisées dans l’ordinaire de tous les jours et restituées dans le récit fictionnel.

Vers un article dans Mouvement sur Sébastien Barrier

Adèle Grépinet

Après une formation lumière à l’ENSATT, Adèle Grépinet collabore avec le collectif Ca Marche Pas Tout Seul pour Les exceptionnelles démonstrations de phénomènes innovants (fête des lumières de Lyon, 2006). Avec l’association Elektrophonie, elle créé le festival d’utopie sonore NUIT BLEUE aux Salines Royales d’Arc et Senans de 2003 à 2011. Sur scène, elle se lie au GdRA pour les créations lumières de Singularités Ordinaires, Nour, Sujet, et d’autres formes plus ponctuelles. Elle évolue aux côtés de la compagnie Baro d’Evel avec qui elle créé Ï, Mazùt, Obres, et Bestias. Elle entame une collaboration avec Yoann Bourgeois en 2014. Avec la Cie Animae Corpus, elle éclaire les chorégraphies de Thibaud Le Maguer. Aux côtés de Pierre Kuentz, elle met en lumière des opéras pour le festival d’Ambronay dès 2006 (Ercole Amante, Les Trocqueurs), puis s’intègre pleinement à la Compagnie des Infortunes, auprès de qui elle crée Allégorie Forever, Le tombeau des baigneuses, Idylles. Avec Michel Raskine, elle participe aux créations de Atteintes à sa vie de M. Crimp à l’ENSATT, Périclès prince de Tyr de W. Shakespeare aux Nuits de Fourvières. Elle est aussi éclairagiste et assistante à la mise en scène à ses côtés sur deux productions avec les élèves de la Comédie de Saint Etienne en 2010 avec Don Juan revient de Guerre de O. Von Orvath, ainsi que Nature Morte de M. Tsipos en 2014. Avec la Compagnie des Sirènes, elle est régisseuse lumière sur la création et la tournée de Madame de Sade de Y. Mishima, mis en scène par Jacques Vincey.

David Løchen

Suite à un apprentissage aux techniques du spectacle au Théâtre Daniel Sorano – CDN de Toulouse Midi-Pyrénées, il accompagne très vite plusieurs compagnies liées aux arts du cirque et de la danse : cie Vis à Vis, cie DEMO, ass. Manifeste, cie Carpe Diem. En 2001, il s’associe à un collectif pour monter une compagnie de théâtre itinérant sous chapiteau, avec laquelle il quitte la régie pour passer sur les planches, avant de revenir à la technique en tant qu’éclairagiste ou régisseur de compagnie. Il accompagne depuis 2007 le GdRA dans la réalisation technique de ses projets et de ses créations.

Ludovic Burczykowski

Il crée des environnements numériques et des dispositifs scéniques pour spectacles, performances et installations plastiques. Il réalise et met en scène images, musiques, programmations et interfaces qui l’amènent à réfléchir sur des langages singuliers et à développer des formes d’écriture originales. Après des créations sur des supports distribués, il intègre la relation au réel dans ses travaux. Son esthétique se fonde alors dans un rapport mêlant le virtuel au concret – interprètes vivants et/ou scénographies – dans la matérialisation et l’expérience commune partagée. Il est réalisateur en arts numériques et docteur en esthétique, sciences et technologies des arts. Il pratique, enseigne et théorise la création de dispositifs numériques pour la création artistique. Auteur de projets qui explorent les variétés des mondes de l’animation, sa thèse traite de la rencontre des espaces physiques et numériques via une analyse adossée à des recherches en sciences humaines et en méthodologie de création.

Parmi ses réalisations : Don Quichotte du Trocadéro pour José Montalvo au théâtre National de Chaillot en 2013 ou les Cinébals en 2012, animations incrustées en temps réel lors de la biennale de la danse de Lyon pour Dominique Hérvieu.

Pour le GdRA, il crée VIFS, un Musée de la Personne en 2013 et en 2016, il invente un dispositif spéifique de fiffusion d'images et de sur-titres pour LENGA en 2016. 

Vers la thèse de Ludovic Burczycowski

Olivier Boyer

Après avoir étudié à l’école d’Annie Fratellini et au Centre National des Arts du Cirque, Olivier Boyer joue dès les années 2000 avec plusieurs compagnies en France et à l’étranger. Il participe notamment aux créations de Bascule d’Anomalie en 2004 ; Plan B, Sans Objet et Géométrie de Caoutchouc de la compagnie 111/Aurélien Bory dans lesquelles il développe entre 2005 et 2012 un vocabulaire hybride entre la voltige, l’acrobatie, la danse et le jeu d’acteur. Il danse avec la compagnie Kafig entre 2005 et 2008 et participe aux créations de cirque de la TRIBU IOTA avec Festina Lente/Fransesca Lattuada en 2001 ou d’O^2 avec la Clique en 2003. En 2013, il crée VIFS avec le GdRA.

Viivi Roiha

Elle commence à faire du cirque dès l’âge de 8 ans chez elle en Finlande. Après avoir essayé différentes disciplines elle décide de se spécialiser en s’éprouvant à la corde lisse. En 2006 elle débute sa formation professionnelle à l’école de cirque de Koulutuskeskus Salpaus. Diplômée, elle poursuit en 2009 son parcours d’apprentissage en France au Centre National des Arts du cirque (CNAC). Elle développe alors un style personnel alliant les techniques classiques du cirque, la danse et la langue (français, finnois, anglais). Avec David Bobée (2011) elle dit du texte au plateau tout en dénouant sa chorégraphie à la corde. Avec Arpad Schilling au théâtre de Chaillot à Paris (2012) elle travaille particulièrement le changement de rythme sur l’agrès. Elle est ouverte à toutes les formes d’art et veut les expérimenter et les combiner dans son travail. En 2014, elle crée SUJET avec le GdRA.

Nicolas Oton

Après une formation professionnelle au Conservatoire National de Région de Montpellier où il joue sous la direction de nombreux metteurs en scène comme Ariel Garcia Valdes, Christophe Roch, Cécile Garcia Fogèl, Anne Martin ou Françoise Bette, il monte son propre collectif, Machine Théâtre, en 2001 qui devient compagnie conventionnée par le Ministère de la Culture à partir de 2007. Il met également en scène Le roi nu d’Evgueni Schwartz en 2005, Henri VI en 2007 et Platonov en 2010. Durant ces années au sein de la compagnie il joue à l’Odéon à Paris, sur les plateaux de nombreux CDN et Scènes nationales des auteurs tel que Marion Aubert, Sarah Fourrage, Pasolini, Didier-Geoges Gabilly, Shakespeare, Gorki, Bond, Tchekov. En 2014, il crée SUJET avec le GdRA.

 

Vers le site de Machine Théâtre

Armelle Dousset

Armelle Dousset est née en 1987 et vit à Poitiers. Après une licence d’Arts du spectacle en mention cinéma, elle intègre la formation d’artiste chorégraphique du Centre national de danse contemporaine d’Angers. Parallèlement, elle
poursuit son parcours de musicienne accordéoniste et claviériste en créant le duo Rhizottome avec le saxophoniste Matthieu Metzger. Elle est actuellement danseuse pour Alain Buffard, Bernardo Montet, Laurent Falguiéras et Olivier Normand ; accordéoniste pour les Metamek. Depuis 2009, elle entretient une relation artistique fusionnelle avec le Japon où elle a inventé le solo Haigoreiqu’elle danse dans les cabarets underground de la région de Kyôto. En 2014, elle crée SUJET avec le GdRA.

Lara Barsacq

Née en 1974 à Paris. Après des études au CNSM de Paris elle rejoint en 1993 la Batsheva Dance Company à Tel-Aviv. Elle crée ses propres chorégraphies de 1996 à 2004 pour l’Ensemble Batsheva, le CNSM de Paris, la Cie à Table, la Cie Musa et au Danswerkplaats à Amsterdam. Elle danse notamment dans The Show must go on de Jérôme Bel depuis 2007 ; la Cie suisse Alias (2006/2007) de Guillerme Bothelo ; pour le projet Venizke (2008) de Lies Pauwels et Ben Benaouisse ; au cours d’une performance de Benny Claessens (2008). En 2010/2011 elle collabore avec la Cie Tristero et en 2011/2012 elle crée la pièceDans produite par les ballets C de la B / Het Kip. Avec Gaël Santisteva elle fabrique la pièce Tonight, I love you ! (2010) en résidence au Pianofabriek kunstenwerplaats et au Danscentrumjette (Bruxelles). Elle joue le rôle d’Angélique dans le film Yuri de Liesbeth Marit (2012). En 2014, elle créeSUJET avec le GdRA.

Edmond Carrère

Il réalise ses premières images avec Bruno Ulmer pour un cinéma documentaire engagé et esthétique. Tout en s’investissant en tant que chef opérateur pour Arte ou le groupe France télévisions, il développe des projets plus atypiques en tant que réalisateur. En 2006, il participe au projet du GdRA Singularités ordinaires. En 2008 et 2009, il co-réalise l’opéra documentaire Miage avec l’artiste compositeur Pierre Redon puis les Marches sonores en 2010. Depuis 2010 il réalise des clips pour Chantal Morte et Loki Starfish. En 2014, il réalise Mato un docu-fiction qui questionne l’identité d’un peuple noir marron de Guyane. En parallèle il développe Les forêts, une série d’installations et essais vidéo ayant pour thème l’univers forestier. Depuis 2007, il est co-fondateur et membre actif de Traverse, producteur et diffuseur d’art vivant en milieu rural dans les Hautes-Pyrénées.

 

Vers le site d’Edmond Carrère

Vers le site de Traverse

Céline Sathal

Costumière et styliste, Céline Sathal rencontre des artisans, des tailleurs, des créateurs de mode, des metteurs en scène, et perfectionne ainsi au sujet de son métier un savoir-faire métisse. Avec le GdRA, dont elle suit la plupart des créations, elle développe une recherche artistique et artisanale questionnant le rapport qui lie l’extraordinaire à l’ordinaire, le singulier au coutumier. Elle réalise aussi des costumes pour la compagnie Baro d’evel. Elle tricote, coupe, coud, crochète, brode, et fabrique dans un rapport quotidien à la création. Par ailleurs, elle réalise le stylisme au plateau de tournage ou de shooting pour le cinéma, la publicité, le téléfilm et travaille ainsi avec des réalisateurs comme Olivier Marchal ou des photographes tels que Simon Harsent. Connaissant de très près le travail du GdRA, elle assure un regard extérieur sur les pièces depuis 2010.

 

Camille Gaudou

Camille Gaudou commence la batterie à l’âge de 7 ans au CRD de l’Aveyron d’où il ressort diplômé et étudie aussi 2 ans avec Daniel Dumoulin à l’école Dante Agostini de Toulouse. Très tôt attiré par la musique hardcore-punk et les musiques improvisées il commence son premier groupe à l’âge de 16 ans. Il joue actuellement comme multi-instrumentiste dans le duo free rock Requista. Il vient de sortir son 3ème album avec son groupe de Math-rock Semi Playback. Il joue avec les vétérans du hard-core old school parisien Unlogistic. En 2011/2012 et suite à une rencontre musicale avec Christophe Rulhes et René Durand à la Scène nationale de l’Estive il crée ROërgue avec le GdRA. En 2014, il crée SUJET avec le GdRA.

Kaori Ito

Kaori Ito (1979) étudie le ballet classique au Japon dès 5 ans. Elle intègre en 1997 le Purchase College à l’Université d’Etat de New York où elle étudie Graham, Cunningham, Limon et Horton. En 2002 elle reçoit le prix de la Fondation de la Ville de Yokohama et le National Conference Award des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis en 2004. Elle étudie alors à l’Alvin Ailey Dance Theatre de New-York puis travaille avec la Naini Chen Dance Company. De 2003 à 2005 elle danse avec Philippe Découflé, Véronique Caye, Angelin Preljocaj, James Thierrée. En 2009, elle travaille avec Sidi Larbi Cherkaoui et Guy Cassiers. En 2010 elle rejoint Alain Platel pour Out of context et collabore avec Denis Podalydes en 2011. Depuis 2008 elle présente aussi ses propres pièces : Noctiluque, Solos et Plexus en 2012 avec Aurélien Bory/Cie 111. Sa prochaine création se fera pour les Ballets C. de la B. En 2014, elle est invitée par le GdRA comme regard extérieur sur la création de SUJET.

 

Vers le site de Kaori Ito

Benoît Bonnemaison-Fitte

Depuis une quinzaine d’années, dans son village de Haute-Garonne, il creuse un sillon peu commun dans le monde du dessin et du graphisme. La plupart du temps, ses images se retrouvent sur des supports de communication, pour des compagnies de théâtre, des festivals, des programmations culturelles diverses et variées. Pour des soirées à la piscine du village aussi. Parfois, il dessine en direct sur des lectures, de la musique ou des spectacles. De temps à autre, il peint directement sur les murs des éléments de signalétique. Et il lui est arrivé d’écrire un livre d’images, Le Voyage de Gus. En 2008, il dessine dansSingularités ordinaires avec le GdRA.

 

Vers le site de Bonnefrite

Xavier Hirissou

Il partage son parcours artistique et technique entre la pratique de la musique et celle de la vidéo. Diplômé du BTS audiovisuel option métier de l’image du lycée des Arènes de Toulouse, et d’une licence d’études cinématographique et audiovisuelles, il crée en 2004 avec 5 autres musiciens la formation musicale Balicotón. Il évolue en parallèle comme réalisateur/cadreur/monteur travaillant sur des créations artistiques, réalisations institutionnelles et documentaires, combinant dés que possible recherches sonores et visuelles (création musicale pour du court-métrage, pour le studio créatif canadien Departement, clips‪…). En 2013, il réalise la postproduction des images et des sons de VIFS avec le GdRA.

Nedjma Benchaïb

Après une formation classique dans les arts du cirque (Fratellini/Châtellerault/Enacr/CNAC), puis un apprentissage moins conventionnel en danse hip-hop et contemporaine (Cours/Parvis de la gare de Lyon/Battle/Créations), Nedjma Benchaïb développe un travail autour du corps, mélange d’acrobaties au sol et de danses urbaines et contemporaines. Elle a fondé en 2005 la cie Cabas avec laquelle elle développe ses créations. Elle co-signe avec Julien Cassier la chorégraphie de Nour.

 

Vers le site de la compagnie Cabas

Domi Giroud

Elle entre à 24 ans à l’Ecole d’Art Dramatique de la Comédie de Saint-Etienne et met à satisfaction ses envies de jouer et d’écrire. Puis de nombreuses rencontres lui permettent de diversifier ses expériences théâtrales avec Patrick Abéjean, Chris Sahm, Phéraille, Pascal Rome. Domi Giroud écrit des nouvelles, notamment pour ses spectacles en solo. Elle joue dans Nour plusieurs rôles féminins liés à la biographie de la jeune femme.

Bruno de Lavenère

Il crée des scénographies pour l’opéra, la danse et le théâtre. Il est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre. Parmi ses créations, citons : Songs from before pour Lucinda Childs, Opéra National du Rhin et Théâtre de la Ville, Paris ; Cendrillon pour Michel Kelemenis, Grand Théâtre de Genève ; Les Vertiges de l’immobilité pour Eric Oberdorff, Opéra de Marseille ; L’homme de la Mancha pour Jean-Louis Grinda, Théâtre du Capitole et Opéra de Monte-Carlo. Ses projets en cours sont : Doctor Atomic pour Lucinda Childs, Opéra National du Rhin ; Quai Ouest pour Kristian Frédric/Régis Campo, ONR ; Les Contes d’Hoffmann pour Frédéric Roels, Opéra de Rouen ou encore La Vie Parisienne pour l’Opéra de Strasbourg. En 2013, il est invité par le GdRA comme regard extérieur sur la scénographie de VIFS, un Musée de la Personne.

David Malan

David Malan décroche deux Master, en sociologie et études théâtrales, parallèlement à trois années de formation professionnelle de comédien à Toulouse, avec le groupe Envers Théâtre direction Nicole Garreta, au théâtre du Ring sous la direction de Michel Mathieu puis au théâtre du Hangar. Il suit les stages de Mark Tompkins, David Zambretto, Sylvain Huc, Laurent Goldring et Sandrine Maisonneuve.

Il performe dans les trois dernières pièces du GdRA, Nos Autres, COMMUN(S) et, Lavelanet. Il rencontre Juliana Bejaud et crée le Groupe Amour amour amour, et la création Camille, une pièce dont la première étape de travail Mièvre et trop intime fut présentée en mars 2016 dans le cadre du festival du CDC de Toulouse et du Colloque Danse et Politique de l’université Jean Jaurès. Cette création est soutenue par l’Usine à Tournefeuille, le CIAM Université Jean Jaurès et la compagnie Divergences.

Vers le site de Amour Amour Amour

 

Marie Boethas

Sensibilisée par l’art, présent tout au long de ses études, Marie Boethas aime jouer de la mati.re, de l’espace au travers de la lumière. A la sortie de l’ENSATT en 2006 avec un diplôme de réalisateur lumière, elle expérimente avec attrait l’objet  umineux lui-m.me et son intégration . la scène et au jeu, notamment avec la compagnie Les Infortunes, Day for Night, Blöffique Théâtre, Trio de Bubar, Vent du Riatt, …. Ces expériences lui permettent de passer du théâtre de rue qu’elle affectionne, . la musique contemporaine, et au théâtre. Au sein du collectif Ca marche pas tout seul, elle questionne l’histoire de la lumière de façon ludique et poétique. Parallèlement, elle exerce la régie lumière pour diverses compagnies, et metteurs en scène Alain Ollivier, le collectif DRAO, Marc Paquien, Richard Brunel, Marc Lainé, KissMyKunst, Les Chiennes Nationales. Elle intègre aussi plusieurs structures comme le TNP (Villeurbanne), Théâtre de la Cit. (Toulouse), Com.die de Valence. Dernièrement elle travaille auprès de Simon Delétang, au Théâtre du Peuple. Elle rejoins le GdRA pour créer les lumières de la pièce Selve.

Bruno Almosnino

Bruno Almosnino est ethnologue de formation, artiste auteur depuis 5 ans et attaché aux façons d’épuiser la connaissance d’un territoire, si microscopique soit-il, dont il aime penser qu’il contient le monde entier et ce qui lui échappe. Il écrit, enseigne aux élèves infirmiers, réfléchit aux forces qui comptent, aux gestes de soins, aux fables, dans une économie et une écologie de moyens. Son travail est régulièrement exposé, il fait partie de la collection du FNAC et a été édité à la Martinière ou au Bec en l’air. Il vient de Tarbes, d’une petite communauté aux liens fragiles et sacrée, de la parole rapportée, d’Algérie et du Lot.

Alexandra Pouzet

Alexandra Pouzet est artiste photographe depuis 20 ans et montre régulièrement son travail en France et à l’étranger. Ses enquêtes photographiques ont intégré les collections du CNAP, des FRAC, de la BNF, et d’artothèques. Elle intervient régulièrement dans le cadre de workshops, passe du temps en résidences de création, travaille depuis des habitants et des paysages, découvre le sol, vit dans le Lot. Elle vient des lettres modernes, de la parole en radio libre, des cours du soir aux Beaux-arts, d’Algérie et du Poitou.

Mathieu Bleton

Depuis le plus jeune âge, Mathieu Bleton a toujours eu besoin de se dépenser et de s’exprimer à travers son corps. Né de parents danseurs et chorégraphes, il éprouve assez tôt et en famille des expérience artistiques fortes aussi bien en tant que spectateur qu’en tant que jeune danseur. En 2006, Mathieu Bleton intègre l’école nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois et se spécialise dans la bascule hongroise. En 2010, il sort diplômé du Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne en tant qu’acrobate au sol avec le spectacle Am, mis en scène par Stéphane Ricordel. En 2011, il rejoint la Compagnie 111 d’Aurélien Bory pour la création de Géométrie de caoutchouc, puis la reprise de Plan B (2012). En 2014, il co-écrit le spectacle Debouts avec Jean-Christophe Bleton. Il travaille en parallèle avec la compagnie Yoann Bourgeois jusqu’en 2017 : Celui qui tombe, Cavale, Fugue trampoline et Fugue trampoline variation numéro 4. Il mène depuis 2015 une collaboration artistique avec Alvise Sinivia, pianiste et performer et collabore depuis 2019 avec Naïf production dans Des Gens qui Dansent. Il joue avec le GdRA dans Vives-une version féminine de Sevran. Il est membre fondateur du Galactik Ensemble avec lequel il a créé Optraken en octobre 2017.

Lluna Pi

C’est par hasard que Lluna se retrouve dans le milieu du cirque. Elle vient de Barcelone. Très tôt, elle côtoie le milieu artistique, suit des cours de danse, de musique, de théâtre... après ses études, elle se tourne vers le cirque et se présente au concours d’entrée de l’école de cirque Rogelio Rivel de Barcelone. Vétue d’un jean, sans savoir ce qui l’attend. Elle est sélectionnée. Elle y pratique beaucoup l’acrobatie et le trampoline. Elle est ensuite sélectionnée à l’Ecole nationale des arts du cirque du Rosny-sous-Bois (Enacr) et y rencontre la troupe avec laquelle elle travaille maintenant. Que de beaux garçons français. La troupe poursuit son chemin en intégrant le Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne où elle commence à écrire son projet de sortie. Depuis le début de son existence, ce collectif crée des spectacles de différents formats qu’il présente en public chaque été. Aujourd’hui, ils sont six partenaires et cela fera bientôt six ans qu’ils travaillent ensemble, avec une seule bascule, mais avec les idées et les envies de chacun

Julien Chauvin et le concert de la Loge

Très tôt attiré par la révolution baroque et le renouveau de l’interprétation sur instruments anciens, Julien Chauvin part se former aux Pays-Bas, au Conservatoire royal de La Haye, avec Vera Beths, fondatrice de l’Archibudelli aux côtés de Anner Bylsma. Concrétisant son souhait de redonner vie à une formation célère du XVIIIe siècle, Julien Chauvin fonde en 2015 un nouvel orchestre : Le Concert de la Loge. L’ambition de cette re-création s’affiche notamment dans l’exploration de pages oubliées du répertoire lyrique et instrumental français, mais également de nouvelles formes de direction – l’ensemble étant dirigé du violon – , ainsi que de formats de concerts encourageant la spontanéité et l’imagination du public. Parallèlement, il poursuit sa collaboration avec le Quatuor Cambini-Paris créé en 2007, avec lequel il joue et enregistre les quatuors de Jadin, David, Gouvy, Mozart, Gounod ou Haydn.